Métamorphose en bord de ciel

Métamorphose en bord de ciel

Mathias Malzieu

Ce roman est le dernier bébé de cet auteur, comme dans chacun de se roman cet auteur nous amène dans un monde vu au travers de son dreamoscope (appareil photo, façon argentique, qui lorsqu’il photographie les gens en train de rêver révèle sa vrai nature).

Ici nous suivons Tom cloudman, le plus mauvais cascadeur du monde qui se produit au fil des tournées dans les petits villages de France. Tom est fait d’un bois solide, il tutoie les cieux et jamais ne les touches réellement. Cette vocations a provoque de nombreuses chutes depuis son enfance mais jamais très grave. Mais voila cloudman tombe malade, il est cloue au sol par ce qu’il appelle une betterave (que j’oserai nommer un cancer). Il est a hospitalise et c’est la que nous le rencontrons et il va mal… très mal. Mais sa maladie même si elle l’assomme le jour, la nuit, elle ne fait que renforcer ses rêves et sa quête de voler. La nuit il se crée des ailes. Débranche ses perfusions, et part voler les plumes des oreillers des autres malades. Au détour d’une de ses virées nocturnes il rencontre Victor, petit bout d’homme de 8 ans qui a une leucémie. Ce petit garçon l’a vu dans ses œuvres alors que ni l’un ni l’autre n’était malade. Et un échange particulier se créera entre eux deux il lui redonnera le gout du rêves en lui racontant de belles histoires, et lui démontrant par l’exemple qu’il faut pourchasser ses rêves ; alors que l’enfant lui donnera de la sagesse et un aperçu de ce que c’est qu’être un adulte responsable. Attention n’imaginer pas une relation a la oscar et la dame en rose. C’est quelque chose de différent. Que je qualifierai d’égal à égal. Mais le second personnage central apparait le jour ou il repère le toit de cet hôpital quelque chose. La nuit vêtu de ses ailes il part l’explorer. Et il y rencontre une femmeoiselle, de qui il tombe tout de suite amoureux qui lui proposera une métamorphose en oiseau, s’il devient père de l’enfant qu’ils auront ensemble, une transformation irrémédiable. Comme tout lecteur j’ai lu de nombreuses descriptions de relations sexuelles, mais la « scène d’amour » wouahouuuuu ! elle est je pense la plus belle que j’ai lu.

Ce roman nous parle de la maladie, de la mort, de la maternité, dé la paternité, avec plein de poésie et d’onirisme. Il traite la déchéance du corps, et la lassitude de l’esprit face à la maladie avec une magie salvatrice. Il nous raconte aussi la force de l’amour qui peut vaincre toutes les difficultés, les différences. Comme dans tous les textes de Mathias malzieu, le sourire n’est jamais loin de l’émotion. Le pincement au cœur, y et mais l’écriture enlevée empêche les larmes de coulées. Ce roman est un texte sur la vie ni plus ni moins. Un roman est a lire. Moi je l’ai dévoré.